Suite à la mobilisation du 14 novembre à l'hôpital et dans le secteur privé, le Gouvernement a annoncé des mesures largement insuffisantes et ne répondant à aucune des revendications de la FNO et de l’intersyndicale des orthophonistes.

Rien sur la revalorisation salariale, rien ou presque sur le secteur privé à but non lucratif qui emploie pourtant des milliers d'orthophonistes salarié·e·s. Or les difficultés dans le secteur privé persistent : salaires très bas, statuts fragiles, vacations de postes, sous-traitance au secteur libéral déjà saturé.

La FNO veille à ce que tous les salarié·e·s soient représenté·e·s dans les revendications, avec le même mot d'ordre de revalorisation salariale et statutaire, quel que soit leur statut (salarié·e dans le public ou le privé).

La FNO poursuit son action. Des rendez-vous avec des fédérations d'employeurs ont eu lieu, nous espérons des avancées prochaines sur le dossier !

Le 8 juin dernier, le conseil d'administration fédéral de la FNO adoptait une motion appelant les orthophonistes à ne plus signer, pour de nouveaux patient·e·s, de conventions avec des structures externalisant de manière abusive les soins orthophoniques.

Une enquête a été lancée en octobre au sujet des conventions : vous avez été 3 000 à y répondre. Nous vous en présentons les résultats. Ils doivent être intégrés à la réflexion globale sur l'amélioration de notre système de santé, de l'accès aux soins et des conditions de travail des orthophonistes.

Vous plébiscitez la motion, mais vous nous dites manquer parfois d’arguments pour expliquer la problématique aux parents et aux établissements. La FNO est consciente des pressions subies, des difficultés avec les CPAM et de la souffrance morale face aux difficultés à répondre à la demande de soins.

Nous vous proposons un document de synthèse. N'hésitez pas à vous rapprocher de votre syndicat régional. Il pourra vous transmettre des courriers-type pour expliquer la non-signature de nouvelles conventions.